Rencontre avec Isabelle Alonso, dans la salle d’exposition de l’Espace Culturel Leclerc.
Un monde fou! J’animais, j’organisais.
« Mon vrai pays n’est pas fait de terre, de paysages, de montagnes et de rivières (….) Ces routes, je n’y ai jamais mis les pieds et quiconque m’observerait, déambulant dans une rue parisienne, humant l’air du temps, guettant d’un oeil expert les nouveautés des boutiques, ne verrait qu’une bourgeoise en goguette et un exemple encourageant d’integration réussie. Les escadrons de l’exil qui campent la nuit dans mon esprit ne sont pas visibles à l’oeil nu. J’ai passé des années à les cacher pour faire semblant d’être comme tout le monde. Mais moi, je suis du pays des étrangers, des exilés. Les miens. L’exil est mon pays. » L ‘exil est mon pays, Isabelle Alonso, editions EHO.
Soirée pauvre en photos, il est vrai. Mais bon, très bon moment d’échanges: